Avec les élus de gauche du Kremlin-Bicêtre, j’ai interpellé le maire pour lui demander d’annuler la sanction qu’il a prise contre le Réseau d’Education Sans Frontière (RESF).

Avec les élus de gauche du Kremlin-Bicêtre, j’interpelle le maire pour lui demander d’annuler la sanction qu’il a prise contre le Réseau d’Education Sans Frontière (RESF) au motif d’avoir laissé entrer les Gilets Jaunes à la Maison de la Citoyenneté et de la Vie Associative pour y tenir une réunion d’échanges avec les Kremlinois.
La question que nous poserons à la séance du conseil municipal du 27 juin 2019 concerne la défense de la liberté des associations et des citoyens. Quelle que soit l’opinion que chacun est libre d’avoir sur les positions ou l’action d’une association, la liberté associative ne peut être restreinte ou empêchée.
Voici la question adressée au maire :
« Le 17 février dernier, l’association Réseau éducation sans frontière (RESF) a permis la tenue d’une réunion des Gilets Jaunes qui sont présents sur notre ville , à la MCVA.
La municipalité a décidé, sans écoute de l’association ni sommation, de rompre la convention qui lie RESF et la Ville pour l’utilisation des locaux de la MCVA.
Cette Maison qui est celle de la citoyenneté et de la vie associative, est celle de la démocratie au Kremlin-Bicêtre. Elle permet en effet que vive un tissu local important d’associations et d’engagements de bénévoles qui font vivre la solidarité et sont utiles au lien social entre les Kremlinois. Cette décision a provoqué le désarroi et la stupéfaction parmi de nombreuses associations et citoyens de la ville.
Le bénéfice des actions de solidarité et d’accompagnement des personnes en demande d’asile ou de titres de séjour par RESF au Kremlin-Bicêtre n’est pas à démontrer. Quelque soit le point de vue que chaque citoyen peut avoir sur l’action d’une association, la décision unilatérale de la ville d’interdire à RESF comme jusqu’à présent l’accès à la MCVA, est incompréhensible et disproportionnée. Cette décision met en péril ses activités associatives et pénalise durement les personnes que l’association accompagne. Cette décision absurde et violente révèlerait – si elle n’est pas abandonnée – une volonté de cadenasser les associations et de museler la démocratie au Kremlin-Bicêtre.
Monsieur le Maire, acceptez-vous d’annuler cette décision que vous demandent les 12 élus signataires de cette question ? ».