La fermeture définitive du magasin Franprix situé dans la galerie Grand Sud, qui a été annoncée par une affiche sur la vitrine, a provoqué une énorme surprise pour les clients et les habitants du quartier.

Car la mauvaise nouvelle est venue du jour au lendemain. Le personnel a été affecté sur d’autres magasins. La mairie est silencieuse et le site de la ville n’évoque pas cette fermeture qui a provoqué incompréhension et émoi. C’est un coup dur pour la ville et particulièrement les Kremlinois du quartier.
La concurrence et les prix plus bas dans d’autres magasins ont sans aucun doute eu une influence. Mais ce magasin avait sa clientèle de quartier et tout particulièrement les personnes âgées qui en avait fait leur commerce de proximité. Il faut surtout constater que depuis des années la galerie commerciale Grand Sud se dégrade. De moins en moins d’habitants utilisent la galerie pour y faire des courses et pour leurs déplacements entre l’avenue de Fontainebleau et la rue Danton en raison du sentiment d’insécurité, du trafic de drogue et de la délinquance qui existent.
La galerie Grand Sud, qui a été réalisée dans les années 80, est mal conçue. Cet ensemble immobilier est une propriété privée avec une servitude de passage public. Des travaux de rénovation ont été faits puis la fermeture de la galerie a été autorisée par la ville voici plusieurs années pour lutter contre l’insécurité. Malheureusement, les problèmes demeurent et avec la fermeture de Franprix, la dégradation de la galerie et la vie quotidienne des résidents ne peuvent qu’augmenter.
La ville a le devoir d’agir. La galerie commerciale Grand Sud doit être repensée entièrement pour mettre fin aux recoins et à son aspect labyrinthe qui conduisent les habitants de la copropriété à vivre dans l’inquiétude et les Kremlinois à éviter d’y entrer. Ce projet de restructuration de ce pôle commercial et d’activités économiques devra être élaboré en concertation avec les copropriétaires et les habitants de l’immeuble ainsi que les Kremlinois du quartier. Sa réalisation nécessitera d’ouvrir une réflexion pour assurer la maîtrise publique et la préemption par la ville des locaux vacants.