La ville est engagée, avec 8 autres communes, dans un bras de fer avec le SEDIF (syndicat de l’eau en Île-de-France) pour sortir définitivement des griffes des opérateurs privés et construire une régie publique de l’eau.
Depuis de nombreuses années, le SEDIF sous-traite intégralement à Véolia la distribution de l’eau aux Franciliens. Cela représente des millions d’euros encaissés par Véolia. Or, l’eau est un bien de première nécessité, elle est amenée à se raréfier dans les années à venir à cause de la crise climatique et de la détérioration de notre planète. Elle doit donc échapper aux logiques de profit et être gérée par la puissance publique. Ce choix doit aussi faire l’objet d’une concertation citoyenne avec tous les Kremlinois : quelle consommation d’eau dans les ménages ? Quels tarifs pour le m3 ? L’objectif, c’est une distribution juste et équitable et qui permette à terme une baisse des tarifs, avec une tarification sociale.
Faire le choix de la régie, c’est aussi s’assurer de mieux contrôler les réseaux et de prioriser en toute transparence les investissements à programmer. Contre la logique de privatisation à l’oeuvre depuis plusieurs décennies (SNCF, EDF, barrages hydroélectriques, Aéroports de Paris, demain la RATP), les Ateliers Kremlinois veulent une gestion publique, transparente et démocratique de l’eau. C’est le choix du service public de contrôler un bien de première nécessité.
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